Des automobilistes ont eu la peur de leur vie quand des blocs de béton qui ont été projetés depuis un viaduc ont atterri droit dans leur pare-brise, alors qu'ils circulaient à grande vitesse.
«C’est littéralement une tentative de meurtre, j’aurais pu y rester! Les [premiers secours] m’ont dit que ça ne s’est joué qu’à quelques centimètres», peste Maxim Lemieux, encore sous le choc quelques heures après les événements.
Photo courtoisie
Maxim Lemieux, 32 ans, a reçu un bloc de béton sur son pare-brise alors qu’il se trouvait sous le viaduc de l’avenue Royale.
L’homme de 32 ans était en route pour offrir un raccompagnement à un de ses amis vers 3h30 du matin, la nuit dernière lorsque le drame s’est produit. Un bloc de béton d’un diamètre de 25 cm a traversé son pare-brise, alors qu’il se trouvait sous le viaduc de l’avenue Royale, sur l’autoroute Félix-Leclerc.
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«C’était comme une explosion dans la vitre, c’est vraiment traumatisant. L’ambulancier m’a fait un signe de croix et m’a dit que j’étais béni», raconte celui qui possédait sa nouvelle voiture depuis à peine 24 heures.
Photo Agence QMI, Guy Martel
Geste délibéré
Si l’on a d’abord cru que des morceaux du viaduc de l’avenue Royale se décrochaient, l’enquête du Service de police de la Ville de Québec (SPVQ) a finalement démontré que des personnes ont délibérément lancé ces blocs de béton.
«Des témoins nous ont dit avoir vu des suspects. Et on a découvert que les morceaux provenaient d’un trottoir brisé sur le viaduc», explique Marie-Pier Rivard, porte-parole du SPVQ.
Photo Agence QMI, Guy Martel
Au moins deux véhicules en marche ont été visés par ces malfaiteurs et ont vu leur pare-brise éclater en morceau. L’un des conducteurs a aussi dû être évalué après que le projectile lui soit tombé dessus en traversant la fenêtre de son camion.
«Mon cellulaire a été complètement détruit, mais je n’ai eu aucune blessure. Les policiers m’ont dit que si j’avais eu un passager, il ne serait probablement plus là aujourd’hui», affirme M. Lemieux.
Plusieurs méfaits
Trente minutes après cet incident, des signalements ont été faits pour dénoncer deux jeunes individus de 14 ans et 15 ans qui flânaient sur des terrains privés dans le même secteur, à l’intersection de la rue d’Ariel et des Virelais.
Un peu plus au sud, dans les rues Armand et Saint-Exupéry, des appels ont aussi été logés pour rapporter qu’une dizaine de voitures ont eu leurs pneus crevés à l'aide d'une lame.
Photo Agence QMI, Guy Martel
Photo Agence QMI, Guy Martel
S'ils ont été arrêtés pour intrusion de nuit, les adolescents sont soupçonnés d’avoir un lien avec tous ces incidents de vandalisme survenus dans le quartier et sur le viaduc de l'avenue Royale au courant de la nuit.
L'enquête se poursuit dans cette affaire pour s’assurer qu’il y ait un lien entre toutes ces histoires, souligne toutefois le SPVQ.
[EN IMAGES] Des blocs de béton lancés sur des voitures en plein mouvement sur une autoroute de Québec - Le Journal de Québec
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