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Une étude menée par la firme Léger pour le compte de Turo Canada, la plateforme d’autopartage, révèle que bien que 83 % des Canadiens possèdent ou louent un véhicule, ce même véhicule demeure inutilisé 95 % de l’année. Les conducteurs canadiens ont donc roulé un peu plus depuis 2019, puisque la dernière étude commandée par Turo avait conclu que les voitures restaient inutilisées 96 % du temps, ce qui se traduisait par 380 heures passées derrière le volant par année, contre 400,6 heures pour ce nouveau sondage réalisé au mois de novembre dernier auprès de plus de 1 500 répondants âgés de 18 ans ou plus.
Avec le télétravail qui gagne en popularité, il est de plus en plus normal que les heures passées au volant ne soient pas très élevées, et ce, même s’il y a une légère augmentation constatée grâce à l’étude.
Au Québec, les chiffres sont très similaires à ceux du reste du Canada avec 84 % des Québécois qui possèdent ou louent une voiture, avec un taux d’inutilisation de 95,7 %. Les Québécois utilisent donc un peu moins leur véhicule, un facteur assurément relié à la pandémie. En effet, 50 % des répondants de la belle province ont déclaré qu’ils utilisaient moins fréquemment leur véhicule, tandis que 18 % d’entre eux affirment qu’ils l’utilisent beaucoup moins.
Malgré cette inutilisation très étendue, 81 % des répondants canadiens estiment qu’il leur est impossible de ne pas posséder de voiture, cette proportion qui est de 90 % du côté québécois. La commodité (31 %), les déplacements quotidiens (30 %) et le désir de liberté (17 %) constituent les raisons évoquées par les répondants du sondage au Canada. Au Québec, les trois mêmes raisons sont évoquées, mais à des pourcentages différents : commodité (30 %), déplacement quotidiens (26 %) et désir de liberté (25 %).
La firme Turo a également sondé les répondants sur leur utilisation d’un service d’autopartage au cours des 18 derniers mois. À ce sujet, seulement 8 % des Canadiens l’ont fait, tandis que 6 % des Québécois ont fait appel à cette alternative de transport. En revanche, 13 % des répondants se montrent ouverts à l’idée d’abandonner sa voiture au profit de modes de transports alternatifs (transport public, covoiturage ou autopartage), une proportion qui fond comme neige au soleil au Québec avec seulement 7 % des Québécois sondés.
Quant à l’intérêt des répondants pour la voiture électrique, 35 % des Québécois prévoient de faire l’achat ou la location d’un véhicule électrique, une différence marquante avec le reste du pays qui est de 21 %. Les rabais gouvernementaux disponibles au Québec sont certainement à l’origine de cet intérêt franchement plus élevé. À l’inverse, 28 % des Québécois prévoient d’acheter un véhicule à moteur à combustion interne, contre 42 % des Canadiens.
L’adoption de la technologie électrique est encore lente, alors que 79 % des répondants ont cité le coût élevé (29 %) et l’autonomie (24 %) comme principales raisons de ne pas en acheter une. Selon l’étude 86 % des Canadiens n’ont jamais conduit un véhicule électrique. Toutefois, 66 % (67 % au Québec) d’entre eux ont déclaré qu’ils seraient favorables à l’acquisition d’un véhicule électrique s’ils avaient la possibilité d’en conduire un pendant quelques jours avant de prendre une décision.
L’organisme Turo rappelle qu’il compte actuellement plus de 750 véhicules zéro émission sur sa plateforme canadienne.
La voiture inutilisée 95 % du temps au Canada - EcoloAuto
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