FAITS DIVERS. Mardi soir à 18 h 49, un travailleur parisien et sa compagne ont vécu la frousse de leur vie. Ils sont restés pris sur une voie ferrée de la route 239, à Saint-Eugène, après avoir circulé sur ce qu’ils croyaient être une route. Enlisé, le véhicule a été percuté par un train de marchandises quelques minutes plus tard. Heureusement, personne n’a été blessé.
Les deux personnes prenaient place dans la voiture quand le conducteur s’est avancé sur ce qu’il croyait être une route. À cet endroit, le passage à niveau coupe la route à 45 degrés. «J’ai été hypnotisé par le feu rouge (qui gère la circulation des trains) et je me suis engagé sur la voie ferrée. Rapidement, j’ai réalisé que la voiture tenait en équilibre sur les rails. Je ne pouvais plus avancer. Nous sommes sortis, heureusement, car un train est arrivé. On a bien tenté de lui faire signe de s’arrêter, mais un train, ça ne s’arrête pas comme ça», a expliqué le Français, qui se trouve au Québec pour le travail.
Un bruit de métal tordu s’est fait entendre lors de la collision entre le mastodonte et la voiture. L’arrière du véhicule a été démoli sous la force de l’impact. L’amas de ferraille a été poussé sur plusieurs mètres avant de basculer dans le fossé, à la droite du train.
Les pompiers de la municipalité et leurs confrères de Saint-Germain ont été demandés sur les lieux avec les pinces de désincarcération, mais les autorités ont finalement annulé leur intervention.
Les occupants, qui se dirigeaient vers Saint-Nazaire-d’Acton, ont pu reprendre la route avec des membres de la famille de la femme impliquée dans la collision.
Les policiers de la Sûreté du Québec ont remis le dossier de l’incident à la police du CN.
La circulation sur la route 239, sur le 12e Rang Nord et sur le 10e Rang a été interrompue le temps que les intervenants du CN et le remorqueur effectuent leur travail.
Collision entre une voiture et un train - L'Express - L'Express - Drummondville
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