La Mazda Miata, devenue MX-5, fait partie de cette catégorie de voitures qui procurent un plaisir immense à ses occupants, et ce, sans pour autant être débordante de puissance.
Pour discuter de cette voiture japonaise mythique à l’émission Le Guide de l’auto sur QUB Radio, Antoine Joubert et Germain Goyer ont reçu Benoit Lavigne, coordonnateur technique au Guide de l’auto et adepte de la Miata depuis toujours.
Née suite à la suggestion d’un journaliste
Il n’est pas rare que les manufacturiers automobiles ajustent le tir ou apportent certaines corrections après avoir récolté les premières impressions des membres de la presse. Or, il est maintes fois plus exceptionnel qu’une suggestion d’un journaliste devienne carrément un véhicule de production par la suite. Pourtant, c’est réellement ce qui s’est produit avec la Miata.
«Il y a un type qui s’appelle Bob Hall, qui était journaliste entre autres pour Autoweek dans les années 1980. C’est lui qui avait suggéré à la personne en charge du développement de la RX-7 de faire un petit roadster. Il est par la suite devenu employé de Mazda. C’est sûr que cette idée-là, dans sa tête, a continué à germer. Donc on peut vraiment dire que le père de la Miata, c’est un journaliste», raconte Benoit Lavigne.
Un marché autrefois réservé aux marques européennes
À l’instar des MG B, Triumph Spifire et Fiat 124 Spider, la Mazda Miata était, elle aussi, un élégant roadster peu puissant, mais fort agréable à conduire. Cela étant, dans ce créneau, les marques européennes avaient une réputation très peu enviable et petit à petit, leur popularité s'est effritée en raison d'une trop faible confiance de la part du public.
«Au moment où la Miata a été introduite, il restait à peu près juste l’Alfa Romeo Spider qui était disponible sur le marché comme petite décapotable. Chez Mazda, il fallait être visionnaire pour voir qu’il y avait encore un marché pour ces voitures-là. La raison pour laquelle il ne s’en vendait pas, c’était tout simplement qu’il n’y en avait pas d’offertes, à part l’Alfa Romeo. Ils se sont vraiment inspirés du plaire de conduire et de l’équilibre de ces voitures-là», rappelle M. Lavigne.
Un embourgeoisement s’observe
Ces dernières années, les exemplaires bien conservés de la première génération de la Miata ont vu leur valeur croître considérablement. Benoit Lavigne explique cette hausse de la valeur de la manière suivante : «Je parle de gentrification des Miata de première génération. Il y a quelques années, c’étaient des voitures abordables, car elles n’étaient que des voitures usagées. Celles qui étaient en bon état étaient souvent modifiées, donc il y en avait de moins en moins en bon état. Et puis, il y a des gens comme moi, dans la cinquantaine, qui n’ont pas pu les acheter lorsqu’elles étaient neuves et qui veulent en avoir une maintenant. [...] Pourvu qu’ils trouvent la bonne voiture, ils vont être prêts à mettre le prix pour en avoir une en bon état. C’est ce qui fait que le bassin de voitures disponibles diminue et que le prix monte. C’est normal, ces voitures-là ont 30 ans et commencent à atteindre un statut de collection.»
Actualités de la semaine
Au cours de cette émission, il a aussi été question de l’abandon de la Volkswagen Arteon, de la fidélité des consommateurs envers les manufacturiers automobiles ainsi que l’échelle de prix du Hyundai Santa Cruz.
Essais routiers
Antoine Joubert et Germain Goyer ont aussi livré leurs impressions Toyota Tacoma 2021 et Chevrolet Corvette 2021.
Réponses aux questions des lecteurs
Antoine Joubert et Germain Goyer répondent aux questions du public concernant le Toyota RAV4, la Volkswagen Golf R, la Audi S3 ainsi que le GMC Sierra.
Le Guide de l'auto, c'est tous les samedis à 10h sur QUB Radio, et en reprise le dimanche à 14h.
La Mazda Miata, une voiture de collection? - Le Journal de Montréal
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